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  • Photo du rédacteurBenjamin Bertrand

John Mayer retourne vers le futur.

Après Last train home et Shot in the dark, le guitariste sort aujourd'hui Wild blue, le troisième extrait de son tout dernier album Sob Rock.



Quand certains artistes rongeaient leur frein ou déterraient des archives, John Mayer, lui, a profité du confinement pour se replonger dans les disques de Dire Straits, Tears for Fears et Police. Et au cours de l'année dernière, il a commencé à dévoiler des nouvelles chansons. Pour finalement annoncer un nouvel opus un peu à la surprise générale, y compris de ses fans.


Sob Rock, le huitième album studio de l'américain, est donc sorti le 16 juillet dernier pour nous proposer un revival autour des années 80 et 90 plutôt réussi.


Même si John Mayer est un artiste différent en concert et en studio et si on lui préfère toujours ses envolées blues à la guitare, Sob Rock pourrait être le compagnon idéal de votre été indien. Simple et calme comme une soirée feu de camp, l'album est une succession d'hommages aux mélodies un brin sirupeuses et aux sonorités digitales d'une fin de siècle qui ne nous semble plus si moche que cela, vu d'ici. Une parenthèse nostalgique totalement assumée jusque dans les clips et tout l'artwork du disque et de sa promotion. Brushing parfait et décapotable sur fond de coucher de soleil : on se croirait dans 2 flics à Miami.


Reste la musique et comme souvent avec John Mayer, c'est dans la mélancolie qu'il excelle. Coups de cœur pour Carry me away et le génial I guess I just feel like, à la fin duquel il pose un de ses plus beaux solos de guitare. Comme quoi, même dans un disque résolument pop, le blues n'est jamais loin.





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